par Imaginez la scène : vous venez d’acheter une jolie plante pour égayer votre appartement parisien, vous vous dirigez vers le métro, et boom ! 150 euros d’amende. Non, ce n’est pas une blague, c’est exactement ce qui est arrivé à Salomé, une journaliste parisienne de 24 ans, dont la mésaventure végétale fait le buzz sur les réseaux sociaux depuis dimanche dernier.
Une amende qui ne manque pas de piquant 🌵
Dimanche 4 mai, notre héroïne du jour sort tout juste d’une vente de plantes, fière de son acquisition : un magnifique "Oiseau de paradis" (ou Strelitzia pour les botanistes en herbe) de 1,30 mètre de hauteur, acheté pour la modique somme de 70 euros. Jusque-là, tout va bien.
Mais à peine a-t-elle passé les tourniquets de la station République qu’une contrôleuse de la RATP l’interpelle et lui demande son pass Navigo et sa pièce d’identité. Salomé pense d’abord à un contrôle de routine, mais après plusieurs minutes sans explication, elle demande ce qui se passe.
"Et là, on m’apprend que transporter une plante haute est considéré comme une infraction car c’est un encombrant," raconte-t-elle sur X.
La suite est encore plus savoureuse : la contrôleuse lui annonce qu’elle doit payer une amende. Salomé s’attend à 20 ou 30 euros, "à la rigueur". Mais quand elle voit apparaître "150 euros" sur le terminal de paiement… 😱
Quand le règlement ne fait pas dans la dentelle 📏
Selon le règlement de la RATP, les objets encombrants sont effectivement interdits dans le métro. Plus précisément, "les valises ou paquets divers doivent avoir une dimension maximale inférieure à 75 cm". Les objets longs jusqu’à 2 mètres sont autorisés, mais uniquement s’ils ne dépassent pas 20 cm dans leurs autres dimensions (ce qui explique pourquoi on peut transporter des skis mais pas une plante touffue).
Le plus absurde dans cette histoire ? Après avoir payé son amende, Salomé a finalement été autorisée à prendre le métro… avec sa plante ! Cherchez l’erreur.
"Je suis très surprise d’apprendre que porter une plante coûte plus cher que de frauder le métro," s’étonne-t-elle, rappelant que l’amende pour voyage sans titre de transport n’est "que" de 50 euros.
La RATP fait machine arrière 🔄
Face au tollé sur les réseaux sociaux (et chez nous à BuzzDuSiecle.com, on adore quand ça s’enflamme !), la RATP a d’abord assumé sa position, expliquant que "le transport d’un objet considéré comme incommodant demeure bel et bien un motif légitime d’infraction" et que "nos agents de contrôle ne peuvent évaluer les explications fournies car il y aurait trop de risques d’arbitraires."
Mais bonne nouvelle ! Après avoir étudié le dossier, la RATP a finalement décidé de rembourser l’amende de Salomé. Dans un message adressé à la jeune femme ce mardi 6 mai, le service client reconnaît que "bien que le transport d’objet volumineux ne soit pas autorisé sur le réseau et doive respecter certaines conditions pour des raisons de sécurité et de gêne vis-à-vis des autres voyageurs, la considération du contexte doit être de mise dans ce type de situation."
Une plante au nom prédestiné 🌱
Pour couronner cette histoire avec humour, Salomé a décidé de baptiser sa plante… "Prune" ! Un nom parfaitement adapté à la situation, puisqu’en argot français, "prendre une prune" signifie justement recevoir une contravention.
"On hésitait entre Amandine et Prune…" a-t-elle confié avec le sourire. La plante a finalement trouvé sa place dans le salon de la jeune femme, où elle pourra s’épanouir loin des regards sévères des contrôleurs du métro parisien.
Cette histoire nous rappelle que parfois, les règlements manquent cruellement de… chlorophylle ! Et vous, avez-vous déjà reçu une amende pour une raison aussi insolite ? Racontez-nous vos mésaventures dans les commentaires !
En attendant, si vous prévoyez de faire du shopping végétal à Paris, prévoyez peut-être un taxi pour le retour… ou assurez-vous que votre plante respecte scrupuleusement les dimensions autorisées par la RATP !
