par Vous pensiez avoir tout vu en matière d’évasion spectaculaire ? Laissez-moi vous raconter l’histoire rocambolesque qui vient de se dérouler dans l’archipel portugais des Açores, où une bande de 132 hamsters a réussi l’exploit de clouer au sol un Airbus pendant près d’une semaine !
Comme je vous le raconte souvent sur BuzzDuSiecle.com, la réalité dépasse parfois la fiction. Et cette fois-ci, c’est dans le paisible aéroport de Ponta Delgada que le chaos s’est installé, quand une armée de petites boules de poils a décidé de prendre la poudre d’escampette.
Une livraison qui tourne au cauchemar
Tout commence le mardi 12 novembre, quand un Airbus de la compagnie TAP Air Portugal décolle de Lisbonne avec une cargaison un peu particulière : une commande de 132 hamsters, accompagnés de quelques furets et oiseaux, destinée à une animalerie locale des Açores.
Mais à l’atterrissage, surprise ! Les cages sont endommagées et les rongeurs en ont profité pour se faire la malle. Imaginez la tête des bagagistes découvrant des dizaines de petites frimousses poilues se faufilant dans tous les recoins de la soute !
Une chasse au trésor version rongeur
S’en est suivie une véritable partie de cache-cache géante. Car un hamster, c’est petit et malin. Et un Airbus, c’est immense ! Avec ses 37 mètres de long et 11 mètres de haut, l’appareil offrait une multitude de cachettes parfaites pour nos petits fugitifs.
Pendant cinq jours, le personnel de l’aéroport s’est improvisé chasseur de hamsters. Une mission délicate car ces adorables rongeurs ont la fâcheuse tendance à grignoter tout ce qui leur passe sous les dents – y compris les câbles électriques de l’avion. Pas vraiment l’idéal pour la sécurité aérienne !
Le dernier des Mohicans
Samedi 16 novembre, après quatre jours de traque intensive, il ne restait plus que 16 irréductibles hamsters en liberté. Les derniers résistants d’une grande évasion qui restera dans les annales de l’aviation.
L’histoire est d’autant plus savoureuse que cette cargaison avait initialement été refusée sur un vol précédent, justement à cause de cages non conformes. Visiblement, quelqu’un aurait dû écouter le premier refus…
Une facture salée
Si l’aventure prête à sourire, elle risque de coûter cher à la compagnie aérienne. Cinq jours d’immobilisation d’un Airbus, ce n’est pas donné ! Sans compter les inspections approfondies nécessaires pour s’assurer qu’aucun petit rongeur n’a transformé les câbles vitaux en festin improvisé.
Morale de l’histoire : même les plus petits peuvent parfois mettre de gros bâtons dans les roues de l’aviation moderne. Et la prochaine fois que votre vol a du retard, peut-être que ce ne sera pas à cause de la météo ou d’une grève, mais d’une bande de hamsters en cavale !
