par Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures (ou plutôt vos laisses) ! Je vais vous raconter l’histoire rocambolesque de Pouki, un chat qui a transformé un simple trajet en train en véritable aventure digne d’un film d’action. Croyez-moi, après ça, vous ne verrez plus jamais les voyages en train de la même façon !
Tout commence un beau jour de juin, quand Joana Fillon, une Agenaise, décide de prendre le train pour Bordeaux avec son compagnon à quatre pattes, Pouki. Jusque-là, rien d’anormal me direz-vous. Sauf que Pouki n’est pas n’importe quel chat : c’est un British longhair, une race connue pour son calme légendaire… du moins en théorie !
Un bug qui va tout déclencher
Premier obstacle : impossible de réserver un billet pour Pouki sur l’application SNCF. Un bug ? Une conspiration anti-féline ? On ne le saura jamais. Toujours est-il que Joana se retrouve dans le train sans titre de transport pour son matou. Elle décide alors de jouer la carte de l’honnêteté (grosse erreur !) et se tourne vers les contrôleurs pour expliquer la situation.
Et là, mes amis, c’est le début de la descente aux enfers. Au lieu des 7€ habituels pour un billet animal, on lui propose généreusement de payer… 20€ ! Joana, outrée par cette injustice flagrante, décide de contester. Grave erreur numéro 2 !
De mal en pis
La contrôleuse, visiblement peu fan des chats (ou peut-être juste allergique ?), décide de monter d’un cran. Elle réclame maintenant 85€ pour le billet de Pouki ! À ce stade, je me demande si le chat n’aurait pas été moins cher en première classe avec champagne et caviar…
Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Joana n’a pas sa pièce d’identité sur elle (qui se balade avec ses papiers quand on sort promener son chat, franchement ?). La contrôleuse, probablement fan de films d’espionnage, décide d’appeler les forces de l’ordre pour vérifier l’identité de notre héroïne féline… euh, je veux dire humaine.
L’arrivée triomphale à Bordeaux
Imaginez la scène : le train arrive en gare de Bordeaux, et là, ce n’est pas un, ni deux, mais CINQ agents de sécurité qui attendent Joana et Pouki ! On se croirait dans un film hollywoodien, avec Tom Cruise qui débarque pour sauver le monde. Sauf que là, c’est juste un chat de 3 kilos qui fait trembler la SNCF.
Les agents, mains sur leurs gilets pare-balles (oui, oui !), s’attendaient visiblement à devoir maîtriser un tigre du Bengale ou un lion enragé. Quelle ne fut pas leur surprise en découvrant Pouki, ce dangereux criminel à poils longs, probablement en train de faire sa toilette nonchalamment dans son sac de transport.
La morale de l’histoire
Cette aventure digne des meilleurs épisodes de BuzzDuSiecle.com nous rappelle une chose essentielle : quand on voyage avec un chat, mieux vaut prévoir large. Très large. Genre, louer un jet privé, ce sera peut-être moins compliqué.
Plus sérieusement, cette histoire soulève des questions sur le traitement des voyageurs par certains agents de la SNCF. Joana a finalement vu sa réclamation rejetée, et quatre mois plus tard, elle attend toujours des nouvelles d’un éventuel dédommagement.
Quant à Pouki, il a probablement décidé de ne plus jamais quitter son canapé. Après tout, pourquoi risquer la prison quand on peut dormir tranquillement 20 heures par jour à la maison ?
En conclusion, la prochaine fois que vous voyagez en train avec votre animal de compagnie, n’oubliez pas votre pièce d’identité, un gilet pare-balles, et peut-être un avocat… On ne sait jamais !
