Alors que nos politiques français se battent encore pour maîtriser Twitter, l’Albanie vient de franchir un cap révolutionnaire : nommer une intelligence artificielle au poste de ministre ! 🤖 Oui, vous avez bien lu. Diella (qui signifie "soleil" en albanais) est officiellement devenue la première ministre virtuelle de l’histoire, chargée des marchés publics. Et franchement, après avoir vu certains de nos élus à l’œuvre, on se dit que ce n’est peut-être pas une si mauvaise idée…
Une promotion éclair du guichet au gouvernement
L’histoire de Diella ressemble à un conte de fées moderne. Depuis janvier 2025, cette IA servait gentiment d’assistante virtuelle pour aider les Albanais à remplir leurs formulaires administratifs en ligne. Imaginez sa surprise quand le Premier ministre Edi Rama l’a propulsée du jour au lendemain du rang de simple chatbot à celui de ministre !
C’est le genre de promotion dont rêvent tous les stagiaires du monde entier. Sauf qu’ici, pas de pot de départ, pas de discours ému… juste quelques lignes de code supplémentaires et hop, la voilà avec un portefeuille ministériel !
L’objectif : des marchés publics 100% clean
Le pari d’Edi Rama est audacieux : confier la gestion des appels d’offres publics à une IA pour éliminer totalement la corruption. L’idée ? Une machine ne se laisse pas corrompre par une valise de billets (elle préfère les mises à jour logicielles).
Et il faut reconnaître que l’Albanie a du pain sur la planche : le pays occupe la 80ème place sur 180 au classement de la corruption de Transparency International. Pour vous donner une idée, même le maire de Tirana, la capitale, croupit en prison pour des histoires de marchés publics douteux. Autant dire que Diella arrive dans un contexte où l’innovation était plus que nécessaire !
Une première prise de parole… mouvementée
Le 18 septembre, Diella a fait ses grands débuts devant le Parlement albanais. Et là, c’était du spectacle ! L’opposition a hurlé, sifflé, protesté… Un vrai concert de casseroles ! L’ancien Premier ministre Sali Berisha (lui-même accusé de corruption, l’ironie du sort) a carrément qualifié cette nomination d’"anticonstitutionnelle".
Mais notre ministre virtuelle n’a pas perdu son sang-froid numérique. Elle a répondu avec un aplomb digne d’un vieux briscard de la politique : "Je vous l’assure, j’incarne ces valeurs avec autant de rigueur que n’importe quel collègue humain. Peut-être même plus".
Aïe, ça pique ! 🔥 Quand une IA vous fait la leçon sur l’intégrité, ça doit faire mal à l’ego…
L’Albanie, pionnière malgré elle ?
Cette expérience albanaise s’inscrit dans une tendance mondiale fascinante. Au Japon, une IA avait déjà tenté sa chance à la mairie de Tama en 2018 avec le slogan d’une politique "impartiale et objective" (elle a récolté 9% des voix, pas mal pour un début !). Au Royaume-Uni, "AI Steve" s’était présenté aux législatives… avec un succès plus mitigé : 179 voix seulement.
Et tenez-vous bien : une étude européenne révèle qu’un quart des Français seraient prêts à laisser des algorithmes gouverner à leur place ! Ils sont même 43% aux Pays-Bas. Alors, ras-le-bol généralisé de nos élus ou véritable appétit pour la gouvernance artificielle ? Le débat est ouvert.
Les questions qui fâchent
Bien sûr, tout n’est pas rose dans ce monde de pixels et d’algorithmes. Qui contrôlera Diella ? Ses décisions auront-elles la même valeur légale que celles d’un ministre en chair et en os ? Et surtout, que se passera-t-il en cas de bug ? Imaginez un écran bleu au beau milieu d’un appel d’offres pour la construction d’un hôpital… 😅
Les experts soulignent aussi un point crucial : une IA n’est jamais neutre. Elle est programmée par des humains, entraînée sur des données forcément biaisées. Le risque ? Ne pas supprimer la corruption, mais la rendre invisible derrière une "boîte noire" incompréhensible.
Et maintenant ?
L’expérience albanaise ne fait que commencer, et nous ici sur BuzzDuSiecle.com, on va suivre ça de très près ! Diella va-t-elle révolutionner la politique ou finir comme un gadget de communication ? Une chose est sûre : elle a déjà réussi à faire parler d’elle bien plus que la plupart de nos ministres humains !
En attendant, on se dit qu’avec tous les bugs qu’on voit régulièrement dans nos administrations françaises, peut-être qu’une IA ne ferait pas pire… Au moins, elle ne pourrait pas oublier ses promesses électorales : elles seraient gravées dans son code ! 🤖✨