Vous pensiez avoir vécu le pire en matière de galère aéroportuaire ? Attendez de découvrir ce qui est arrivé aux passagers d’un vol Air Congo le 19 décembre dernier. Spoiler : ça implique un Boeing, trois mètres de vide et beaucoup, BEAUCOUP de frustration.
Bienvenue à Kindu, où les escaliers sont optionnels
Imaginez la scène : vous venez d’atterrir tranquillement à l’aéroport de Kindu, en République démocratique du Congo, après un vol depuis Kinshasa. Tout s’est bien passé, vous êtes soulagé d’être arrivé. Vous détachez votre ceinture, prêt à récupérer vos bagages et… rien. Absolument rien. Pas d’escalier, pas de passerelle, que dalle. Juste vous, une centaine d’autres passagers, et un silence radio qui commence sérieusement à devenir pesant.
C’est exactement ce qui est arrivé aux passagers du Boeing 737-800 d’Air Congo. Le commandant de bord a fini par annoncer la nouvelle : aucun équipement disponible pour le débarquement. Autant dire que l’ambiance dans la cabine est rapidement passée de "Ouf, on est arrivés !" à "Mais vous vous foutez de nous ?!"
Plusieurs heures d’attente dans un four volant
Les passagers ont patienté. Et patienté. Et encore patienté. Plusieurs heures enfermés dans une cabine qui se transformait progressivement en sauna, avec la température qui grimpait et l’air qui devenait de plus en plus étouffant. "Nous avons atterri normalement, puis plus rien. On avait l’impression d’avoir été oubliés", a témoigné l’un des passagers.
Je ne sais pas vous, mais moi, après deux heures coincée dans un avion au sol sans clim’, je commence sérieusement à envisager des solutions créatives. Et c’est exactement ce qu’ont fait certains passagers excédés.
Le grand saut (littéralement)
Face à l’inertie totale de l’aéroport, plusieurs passagers ont décidé de prendre les choses en main. Ils ont ouvert la porte avant de l’avion et… ont sauté. Oui, vous avez bien lu. Sauté. D’une hauteur d’environ trois mètres (pour vous donner une idée, c’est à peu près la hauteur d’un étage d’immeuble).
Les vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux sont absolument surréalistes : on y voit des passagers s’asseoir sur le rebord de la porte, faire passer leurs bagages, puis se laisser glisser ou carrément sauter, aidés tant bien que mal par des personnes au sol qui tentent de les réceptionner. 🤯
📢 Une manœuvre ultra-dangereuse et totalement interdite
Soyons clairs : cette improvisation est formellement interdite par le code de l’aviation civile, et pour cause ! À trois mètres de hauteur, une mauvaise réception peut facilement se solder par des fractures, entorses ou traumatismes graves. Heureusement, aucun blessé n’a été officiellement signalé, mais franchement, on a frôlé la catastrophe.
Et les toboggans de secours, alors ?
Vous vous demandez sûrement : "Mais attendez, les avions ont des toboggans d’évacuation, non ?" Excellente question ! Oui, le Boeing 737-800 est équipé de glissières de secours. Alors pourquoi ne les ont-ils pas déployées ?
Selon les autorités congolaises, il ne s’agissait pas d’une "urgence en vol" ou d’un "accident d’aéronef". Traduction : pas de feu, pas de fumée, pas de toboggan. Plusieurs médias locaux ont également évoqué des raisons économiques : ces toboggans coûtent cher à remballer et immobiliseraient l’avion pendant des heures, voire des jours.
💡 Le problème ? Les professionnels de l’aviation sont formels : "Les considérations financières ne devraient jamais l’emporter sur la sécurité des passagers, surtout quand l’avion est équipé de moyens d’évacuation certifiés." Aïe.
Air Congo : un démarrage chaotique
Cette histoire rocambolesque ne fait pas vraiment honneur à Air Congo, qui a été lancée tout récemment, le 1er décembre 2024, dans le cadre d’un partenariat avec Ethiopian Airlines. À peine un an d’existence et déjà un incident qui fait le tour du monde… Pas vraiment le genre de publicité qu’on souhaite pour une nouvelle compagnie !
Chez BuzzDuSiecle.com, on a vu passer pas mal d’histoires insolites, mais celle-ci bat des records en termes de "grave échec des opérations au sol", comme l’ont qualifié plusieurs experts du secteur.
📊 Les chiffres qui donnent le vertige
| Élément | Détail |
|---|---|
| Hauteur de la porte | ~3 mètres (10 pieds) |
| Durée d’attente | Plusieurs heures |
| Nombre de passagers | Environ 100 |
| Blessés signalés | 0 (officiellement) |
| Âge de la compagnie | 1 mois au moment des faits |
Un problème d’infrastructures plus large
Au-delà de l’anecdote (qui, avouons-le, est quand même assez dingue), cet incident met en lumière les défaillances criantes des infrastructures aéroportuaires en RDC. L’aéroport de Kindu, situé dans la province du Maniema, est un hub régional qui souffre manifestement d’équipements obsolètes et de pénuries chroniques de matériel au sol.
Pas d’escalier mobile disponible dans un aéroport international en 2025 ? Sérieusement ? C’est comme si votre médecin vous disait : "Désolé, on n’a plus de thermomètres, mettez votre main sur votre front et estimez vous-même."
✅ Ce qu’il faut retenir de cette histoire
- Des passagers bloqués pendant des heures dans un avion au sol
- Aucun escalier ou passerelle disponible à l’aéroport de Kindu
- Des voyageurs contraints de sauter de 3 mètres de hauteur
- Les toboggans de secours non déployés pour des raisons économiques
- Un "grave échec" pointé du doigt par les experts de l’aviation
- Heureusement, aucun blessé grave à déplorer
Cette mésaventure pose de sérieuses questions sur les standards de sécurité et la qualité des services dans certains aéroports africains. Quand on prend l’avion, on s’attend à débarquer par un escalier ou une passerelle, pas à devoir mesurer mentalement la distance jusqu’au tarmac en se demandant si on va se fouler la cheville !
Espérons que cet incident servira de leçon et que les infrastructures aéroportuaires de la RDC bénéficieront des investissements nécessaires. En attendant, si vous prenez un vol Air Congo vers Kindu, je vous conseille vivement d’emporter de bonnes chaussures… et peut-être un parachute, on ne sait jamais ! 😅
