par Imaginez-vous en train d’expliquer à votre coach de tennis que vous avez raté votre service à cause… d’une vague ! 😅 C’est exactement le genre de situation délicieusement absurde qui se produit chaque été dans les Asturies, au nord de l’Espagne, lors du tournoi le plus déjanté du circuit : le Tenis Playa Luanco.
Du 4 au 7 août 2025, pour sa 38e édition, ce tournoi d’exhibition a encore une fois transformé la plage de Gozon en terrain de tennis éphémère. Et cette année, on a eu droit à un casting de rêve avec nos Français Richard Gasquet et Benoît Paire, accompagnés de l’Autrichien Dominic Thiem (ancien numéro 3 mondial, rien que ça !).
Un terrain qui disparaît… littéralement !
Le concept est d’une simplicité géniale : "Le seul tournoi où la mer décide du timing", comme le résume parfaitement le compte Instagram officiel. Toutes les 10 heures environ, l’océan Atlantique vient gentiment rappeler qui est le patron en recouvrant entièrement le court de tennis. Résultat ? Les organisateurs doivent attendre sagement que Madame Marée veuille bien se retirer pour pouvoir nettoyer la surface, retracer les lignes et… recommencer !
C’est du sport, mais version mode survie ! 🌊
Les gradins sur pilotis : quand l’architecture rencontre la logique
Parce qu’il fallait bien que les 3 000 spectateurs quotidiens gardent les pieds au sec, les organisateurs ont installé des gradins sur pilotis. Une solution aussi pratique qu’esthétique qui donne à l’ensemble un petit air de décor de film d’aventure. Imaginez un peu l’ambiance : vous êtes confortablement installé sur votre siège, les embruns marins vous chatouillent le visage, et en bas, des champions se battent sur du sable durci par les vagues !
Des rebonds… "fantaisistes" !
Si vous pensiez que jouer sur terre battue était déjà compliqué, attendez de voir ce que donne le tennis sur sable mouillé ! Les rebonds deviennent totalement imprévisibles, transformant chaque échange en loterie. Un coup droit parfaitement exécuté peut très bien finir par rebondir dans une direction complètement inattendue. De quoi rendre fou n’importe quel perfectionniste du tennis !
Benoît Paire, malgré sa défaite en deux sets face au jeune Espagnol Miguel Avendano (7-5, 6-4), a savouré l’expérience : "C’est un tournoi très spécial, jouer sur la plage. Je ne l’avais jamais fait dans ma carrière, mais j’étais très content d’être ici". L’Avignonnais a même partagé sur ses réseaux son plaisir de "jouer dans un décor aussi incroyable".
Une histoire née d’une bande de copains
Tout a commencé en 1971 quand une bande d’amis a eu la brillante idée de tracer un terrain de tennis… au bâton, directement sur le sable ! Ce qui était au départ une blague entre potes est devenu au fil des décennies un événement incontournable, surtout grâce aux stars espagnoles des années 90 comme Alex Corretja, Carlos Moya ou David Ferrer.
Le casting 2025 : du beau monde sur le sable !
Cette année, la finale a opposé Richard Gasquet à Dominic Thiem ce jeudi 7 août à 21h15 (heure imposée par… devinez qui ? La marée, évidemment !). Une belle revanche pour nos deux retraités du circuit professionnel qui comptaient chacun trois victoires dans leurs confrontations directes.
L’ambiance unique d’un tournoi pas comme les autres
Ce qui rend ce tournoi absolument magique, c’est cette ambiance décontractée où le spectacle de la nature rivalise avec celui du tennis. Les matchs se déroulent en soirée, sous un éclairage artificiel qui permet de jouer jusqu’à la nuit tombée, avec le bruit des vagues en fond sonore.
Chez BuzzDuSiecle.com, on adore ce genre d’initiatives qui prouvent qu’avec un peu d’imagination (et beaucoup de patience avec les marées), on peut transformer n’importe quel endroit en terrain de sport !
💡 Le saviez-vous ?
L’an dernier, c’est l’Argentin Diego Schwartzman qui avait remporté ce tournoi hors-norme. Cette année, la finale était diffusée en direct sur YouTube pour tous ceux qui voulaient voir comment on joue au tennis… entre deux vagues !
Au final, ce tournoi nous rappelle une vérité simple : parfois, les meilleures idées naissent quand on accepte de jouer avec les contraintes plutôt que contre elles. Et franchement, voir des champions adapter leur jeu aux caprices de l’océan, c’est un spectacle qu’on n’est pas près d’oublier ! 🎾🌊
