Chers lecteurs de BuzzDuSiecle.com, aujourd’hui je vais vous raconter une histoire complètement barrée qui s’est déroulée au Mexique le week-end dernier. Accrochez-vous bien, car ce qui suit va vous faire perdre foi en l’humanité !
Samedi dernier, dans la ville de Cuernavaca, cinq jeunes femmes ont eu un grave accident de voiture. D’après les premiers éléments, la conductrice aurait perdu le contrôle du véhicule à un carrefour. Résultat : la voiture s’est retrouvée sur le toit, les cinq passagères se sont extirpées de l’épave plus ou moins sérieusement blessées.
Jusque-là, rien de bien insolite, me direz-vous. Mais c’est la suite qui va vous clouer le bec ! Au lieu d’appeler les secours ou de s’inquiéter de leur état, leur tout premier réflexe a été de… prendre un selfie ! Oui, vous avez bien lu. Alors qu’elles étaient couvertes de sang et de blessures, deux des accidentées se sont empressées de sortir leur smartphone pour immortaliser le moment.
Les selfies avant la vie
Pire encore, elles n’ont pas arrêté là. Plusieurs vidéos chocs prises par des témoins montrent les cinq femmes continuer à se prendre en photo et à filmer la scène de l’accident, même à l’arrivée de la police ! On les voit poser devant les débris, le visage en sang, avec un naturel déroutant.
J’ai beau être habituée à voir des trucs fous sur BuzzDuSiecle, là, je dois bien l’avouer, je suis restée sans voix. Comment peut-on en arriver à un tel degré d’égocentrisme et d’irresponsabilité ? Prendre des selfies plutôt que d’appeler les secours, c’est d’un niveau de bêtise rarissime.
Folie des réseaux sociaux
D’après les médias locaux, les cinq jeunes femmes étaient ivres au moment des faits. Ça explique peut-être en partie leur comportement irrationnel. Mais au fond, on ne peut s’empêcher de voir dans cette histoire le symptôme d’un mal plus profond : notre dépendance malsaine aux réseaux sociaux.
Cette folie des likes, des partages et de l’image à tout prix semble avoir atteint des sommets chez ces accidentées. Au point de reléguer au second plan leur propre sécurité et celle d’autrui. Une aberration qui en dit long sur les dérives de notre société hyper-connectée.
Alors oui, cette histoire prêterait presque à rire tellement elle est absurde. Mais elle doit aussi nous servir d’électrochoc. Un rappel que notre existence ne se résume pas à une suite de poses Instagrammables. Et qu’avant de vouloir tout immortaliser, il faut déjà savoir rester en vie !