Chers lectrices et lecteurs de BuzzDuSiècle.com, je ne sais pas vous, mais moi, la politique, j’ai du mal à m’y intéresser parfois. Entre les programmes assommants et les candidats trop sérieux, c’est vite l’ennui assuré ! Heureusement, nos voisins britanniques ont encore frappé avec leurs candidatures les plus déjantées pour les élections législatives du 4 juillet. Un vent de fraîcheur et de rires a soufflé sur cette campagne !
Le Comte Binface, héros de l’espace
Le clou du spectacle, c’était évidemment le fameux Comte Binface ! Cet excentrique se présentait dans la circonscription de Richmond, face au Premier ministre Rishi Sunak himself. Vêtu d’un costume digne d’un super-vilain de science-fiction, avec son casque en forme de poubelle, le Comte promettait rien de moins que de construire "au moins une maison abordable". Pas avare en projets fous, il voulait aussi instaurer le service militaire… pour les anciens Premiers ministres !
Un pub, un chatbot et une marionnette
Mais ce n’est pas tout ! D’autres joyeux lurons ont égayé la campagne. Imaginez un peu la tête des électeurs quand ils ont vu le nom du pub The Mitre sur les bulletins de vote. Son propriétaire avait tout simplement enregistré son établissement comme parti politique pour faire un peu de pub gratuite. Malin le bougre !
Il y avait aussi un certain AI Steve, un candidat qui se revendiquait comme la première intelligence artificielle à se présenter. Un vrai chatbot de compétition ! Et pour ne rien gâcher, le chef travailliste Keir Starmer a même dû affronter Elmo, la célèbre marionnette de Sesame Street. ça va faire une belle jambe aux négociations post-électorales.
L’humour so british
Tout ça n’a pas vraiment d’impact sur le résultat, bien sûr. Mais avouez que ça met un peu de peps dans cette campagne ! Les Britanniques ont ce sens de l’autodérision qui fait tout leur charme. Comme le souligne Andrew Blick, du King’s College, "ces candidats attirent l’attention sur le système politique d’une manière amusante".
Au final, le comte Binface n’a pas détrôné Rishi Sunak, et Elmo n’est pas devenu Premier ministre. Mais qu’importe, ils ont au moins réussi à nous faire sourire ! Et en ces temps compliqués, ça fait un bien fou. Alors un grand bravo à ces hurluberlus qui ont osé se lancer dans la course. La prochaine fois, j’espère qu’un Schtroumpf se présentera, tiens !