Mesdames et messieurs, attachez vos ceintures (de plongée) ! J’ai une histoire complètement dingue à vous raconter aujourd’hui sur BuzzDuSiecle.com. Imaginez un instant : vous êtes tranquillement sur une plage bretonne, en train de déguster une galette-saucisse, quand soudain vous voyez un type en combinaison de plongée enfourcher un vélo et… disparaître sous l’eau ! Non, ce n’est pas le début d’une blague, c’est ce qui s’est réellement passé le 13 septembre dernier en Bretagne !
Un pari "complètement con" mais tellement breton
Tout a commencé avec Eric Le Goff, un biscuitier de Belle-Isle-en-Terre qui avait visiblement mangé trop de kouign-amann. Lors d’une visite à un ami sur l’île d’Aval, à 400 mètres de la côte, il s’est dit : "Tiens, et si je lui livrais des galettes… à vélo et sous l’eau ?" Parce que bon, utiliser un bateau comme tout le monde, c’est vraiment trop mainstream.
Ses copains du club de VTT ont d’abord cru à une blague (on les comprend). Mais quand Eric a parié "une coquette somme" qu’il y arriverait, les choses sont devenues sérieuses. Comme quoi, en Bretagne, on ne plaisante pas avec les paris et les galettes !
Un vélo customisé digne de Mad Max sous-marin
Pour relever ce défi complètement loufoque, Eric et son ami ingénieur Marc Cadoret ont bricolé un vélo tout-terrain comme vous n’en avez jamais vu. Jugez plutôt :
- Des vitesses bloquées avec du scotch (parce que changer de vitesse sous l’eau, c’est pas pratique)
- Une chambre à air remplie d’eau (pour éviter les crevaisons, logique)
- 10 kg de plomb fondus et fixés à la roue arrière (histoire de ne pas faire un magnifique backflip aquatique)
- Des crochets en plastique sur la roue arrière (pour s’accrocher au sable, comme si c’était une piste cyclable)
Bref, un engin qui ferait pâlir d’envie n’importe quel participant de la course Red Bull Caisses à Savon !
Le jour J : 20 minutes de pédalage sous-marin
Le 13 septembre, devant une centaine de spectateurs médusés (et probablement un peu jaloux de ne pas avoir eu l’idée en premier), Eric s’est lancé. Équipé de bouteilles de plongée et de son vélo lesté de 50 kg, il a disparu sous les flots pour une traversée épique.
Pendant 20 minutes, notre héros a pédalé comme un forcené, slalomant entre les algues et les poissons ébahis. "Pédaler dans les goémons, c’est magique", a-t-il déclaré à sa sortie de l’eau. Je ne sais pas pour vous, mais moi, je préfère quand même pédaler sur terre ferme !
Un record digne du Guinness… s’il existait !
Eric a finalement réussi son pari, parcourant les 400 mètres séparant l’île Grande de l’île d’Aval en 18 minutes. Un véritable exploit qui mériterait d’entrer dans le Guinness des Records… si la catégorie "Traversée sous-marine à vélo entre deux îles bretonnes" existait !
Le seul bémol ? L’eau était un peu froide au goût de notre cycliste aquatique. La prochaine fois, il envisage de renouveler l’expérience "sous les tropiques avec une eau à 35°". Eh oui, même les héros ont leurs petits caprices !
La morale de cette histoire ?
- Ne sous-estimez jamais un Breton qui a fait un pari.
- Si quelqu’un vous propose de parier que vous ne pouvez pas traverser la mer à vélo, réfléchissez-y à deux fois avant d’accepter.
- La prochaine fois que vous voyez des bulles à la surface de l’eau, ce n’est peut-être pas un poisson, mais un cycliste en pleine livraison de galettes !
En attendant, je vais de ce pas customiser mon vélo d’appartement. On ne sait jamais, ça pourrait servir en cas d’inondation !