9 décembre 2024
J'ai testé l'hypnose au musée : attention, ça décoiffe (et pas que le chapeau du gourou) !

J’ai testé l’hypnose au musée : attention, ça décoiffe (et pas que le chapeau du gourou) !

Salut les amis ! C’est Léa de BuzzDuSiecle.com, et aujourd’hui je vais vous raconter comment je me suis retrouvée allongée sur un tapis de yoga qui sentait les pieds, entourée d’inconnus, dans les sous-sols du Centre Pompidou. Non, ce n’était pas une soirée clandestine post-confinement, mais bel et bien une expérience d’hypnose artistique ! Accrochez-vous à vos petites cuillères, ça va secouer !

Un jeudi soir pas comme les autres

Imaginez la scène : il est 21h, je suis censée être devant Netflix avec un bol de pop-corn, mais me voilà qui descends un escalier mystérieux vers une salle située juste en-dessous de l’exposition "Surréalisme". Coïncidence ? Je ne crois pas !

À peine arrivée, un certain Marcos Lutyens (nom de scène ou vrai nom ? Le mystère plane) nous demande de nous allonger sur des tapis de sport disposés en cercle. Première pensée : "Ça sent les pieds". Deuxième pensée : "Avec un peu de chance, l’hypnose va transformer cette odeur en parfum Chanel N°5". Spoiler alert : ça n’a pas marché.

Le chapeau magique et les petites cuillères

Mais attendez, le meilleur reste à venir ! Notre "maître" portait un chapeau… avec des petites cuillères qui pendouillaient de tous les côtés ! J’ai cru halluciner avant même d’être hypnotisée. Apparemment, ces ustensiles représentent une "protection" qu’il a manifestée pour son pote Marcos un matin en Italie, en touillant son café. Perso, quand je veux protéger mes amis, je leur offre un porte-clés anti-agression, mais chacun sa méthode !

L’hypnose, mode d’emploi

Marcos commence son show en nous faisant aligner nos mains en l’air. Je sens une force intense entre mes paumes, comme si je tenais une boule d’énergie invisible. Ou peut-être que c’était juste la crampe qui commençait à pointer le bout de son nez, allez savoir.

Ensuite, direction les escaliers de l’esprit ! À chaque marche qu’on descend mentalement, on est censé être plus détendu. Perso, j’étais surtout inquiète à l’idée de rater une marche et de me casser la figure dans mon subconscient.

Lost in translation

Le créateur de l’Hypnotic Show, un certain Raimundas Malašauskas (ne me demandez pas de le prononcer), se met à parler en lituanien. Marcos nous assure que certains pourraient le comprendre. Spoiler numéro 2 : à moins d’être originaire de Vilnius, c’est mort.

Voyage astral… ou pas

On nous propose ensuite de projeter notre âme dans le corps d’un inconnu croisé dans la rue. Une participante m’a dit après coup qu’elle s’était retrouvée dans la peau de la "femme aux pigeons" du parvis. Moi ? J’étais coincée dans mon propre corps, à me demander si j’avais bien éteint le four avant de partir.

Le culte des cuillères

À la fin de la séance, j’ai eu cette étrange impression de faire partie d’un culte. Peut-être à cause des tapis en cercle, ou du chapeau à cuillères que Marcos agitait au-dessus de nos têtes comme un chaman sous acide. Qui sait, peut-être que dans quelques jours, je me retrouverai à vendre des couverts en porte-à-porte en chantant des mantras.

Le verdict

Alors, cette expérience d’hypnose au musée, c’était comment ? Franchement, c’était… différent ! Si vous aimez les expériences un peu loufoques, les chapeaux bizarres et que l’odeur de pieds ne vous dérange pas trop, foncez ! Au pire, vous aurez fait une sieste d’une heure dans un musée, ce qui n’est pas donné à tout le monde.

Les prochaines séances ont lieu les 14 et 15 septembre, à 15h, 16h, 17h et 18h au Centre Pompidou. Qui sait, vous croiserez peut-être la femme aux pigeons en sortant !

En attendant, je vais aller vérifier si je n’ai pas développé de nouveaux super-pouvoirs. On ne sait jamais, avec toute cette énergie qui circulait entre mes mains !

N’oubliez pas, les amis : l’art, c’est dans la tête… surtout quand on vous la secoue avec des petites cuillères !

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